L’arrivée en Équateur
Partis de chez nous le vendredi à 14h30, nous arrivons à l’aéroport de Quito samedi à 14h20, heure locale (soit 20h20 heure française), après avoir passé une nuit à Amsterdam.
(En effet, notre vol KLM Bâle-Amsterdam du samedi matin ayant été annulé, nous avons du partir la veille et passer une nuit sur place… Un petit désagrément, mais on ne se plaint pas : nous avons été prévenus à l’avance et avons eu le temps de nous retourner !)
L’aéroport de Quito est petit et propre. Après avoir retiré une grosse somme au distributeur (la monnaie est le dollar US), nous optons pour la facilité, et nous dirigeons au comptoir de taxis de l’aéroport, afin d’en réserver un. Ainsi, le prix est fixe et on ne risque pas de se faire arnaquer.
Quito est une ville très étendue et bâtie dans les montagnes. Les différents quartiers sont disséminés dans la vallée et reliés par de grands axes routiers. C’est à se demander pourquoi cette ville a été construite ici, dans ce paysage escarpé entouré de volcans : pas pratique du tout !
Nous atteignons l’hôtel en 40 minutes.
Infos pratiques :
- Durée du vol Amsterdam – Quito : 12h (10h30 pour le retour)
- Coût du vol : 2000€ / pers A/R
- Taxi aéroport / hôtel : 26$. Possibilité d’accéder à Quito avec le bus ordinaire ou un bus confort, mais il faudra prendre le taxi ensuite pour arriver au centre historique.
- Chambre à « La Posada Colonial » : 26$ / nuit
- Décalage horaire : 6h en moins par rapport à la France en hiver, 7h en moins en été
Nous sommes tellement fatigués du trajet, que nous ne sortons pas de la chambre et nous endormons tôt.
Quito
6h et nous sommes déjà levés, après plusieurs réveils dans la nuit. Luc prend une douche et a la chance d’avoir de l’eau chaude, ce qui n’est pas mon cas. Les voyages m’avaient manqué, les douches froides non ! D’autant plus que la température extérieure n’est pas très élevée : Quito est en effet perchée à 2850m d’altitude. C’est la 2ème capitale la plus haute du monde (une idée de la 1ère…? C’est La Paz, en Bolivie, à 3600m).
Nous sortons donc bien emmitouflés, afin de prendre notre petit déjeuner sur la Plaza Grande, pas très loin.
Infos pratiques :
- Petit déjeuner à Dulceria Colonial : 13,5$ pour 2 jus de fruits, 1 chocolat chaud, 1 carrot cake, 1 salade de fruits. Copieux.
Ensuite, nous faisons un petit tour dans le Quito colonial (c’est à dire le centre historique), au hasard des rues, sous un temps couvert. Nous ressentons le mal de l’altitude dans une faible mesure : en marchant nous sommes un peu essoufflés. Il y a peu de monde à cette heure-ci, mais beaucoup de policiers. Un jeune en voiture s’arrête carrément à notre hauteur pour nous dire de faire attention aux vols et me conseille de ranger l’appareil photo.
À 10h, nous retournons à l’hôtel. En effet, avant notre départ, nous avions pris contact avec l’équipe de Tout Equateur, réseau solidaire français, qui aide les voyageurs individuels à organiser leur voyage. Nous leur avons soumis notre itinéraire sur leur forum, et nous avons pu vérifier avec eux s’il était réalisable, avoir des idées des temps de trajet, connaitre certains horaires, etc. Nous avons acheté leur carte premium, qui permet d’avoir une assistance, des réductions sur une liste d’hébergements et d’activités, ainsi que sur la location de voiture. Avec la carte, on peut aussi profiter sur place d’un briefing en français avec d’autres touristes, lors duquel il est possible de vérifier ou d’établir un itinéraire, d’avoir des informations sur la sécurité ou la façon de conduire par exemple, et des « petits secrets ».
Nous y assistons donc, avec Isabelle, et nous sommes les seuls touristes. Étant donné qu’on avait déjà bien potassé notre trip pendant des semaines, on aurait pu s’en passer.
Infos pratiques :
- Carte Tout Equateur : 60$ (https://www.toutequateur.com)
- Location voiture : 630$ pour 6 jours
Une heure plus tard, nous poursuivons notre balade dans le Quito Colonial. La météo ne s’est pas améliorée, dommage. Nos pas nous mènent au marché, qui ne ressemble aucunement aux marchés d’Asie : il est couvert, propre, carrelé, bien ordonné, avec seulement quelques étals de fruits et légumes, viandes, poissons, et de nombreux stands pour manger.
Infos pratiques :
- Repas au marché, stand Las Corvinas de Don Jimmy : 13$ pour 2 corvinas (= poisson frit + pommes de terre + ceviche + 2 cocas). 1,5$ pour un jus de mûres. Très bon et copieux.
Le ventre plein, nous repartons pour une balade digestive dans le Quito historique, en suivant les indications du Lonely Planet (oui, j’ai fait des infidélités à mon précieux guide du Routard !) : Plaza Grande, églises, monastères, place San Francisco, rues, la Ronda, Plaza Santo Domingo. Il y a énormément de monuments religieux et de musées à visiter, mais nous n’en avons pas envie. Nous ne ressentons pas d’ambiance particulière, les touristes sont nombreux par ici et nous déambulons sans but précis. En s’écartant un peu du « circuit », nous nous retrouvons dans des rues calmes aux maisons colorées.
Ce ciel très nuageux ne nous encourage pas à accéder aux points de vue en hauteur (Basilique Del Voto Nacional, Teleferiqo) : la vue ne sera pas dégagée.
Au bout d’1h30 de promenade dans le quartier, nous rentrons à l’hôtel pour une sieste, et préparons nos affaires pour notre départ en Amazonie le lendemain. En effet, là-bas, l’humidité est telle que toutes nos affaires seront moites : il vaut donc mieux ne prendre que le strict nécessaire, et laisser le reste ici.
Nous ne ressortons pas après : nous n’avons pas particulièrement faim, et on nous a tellement rabâché de faire attention la nuit qu’on préfère éviter…
Infos pratiques :
- Chambre à « La Posada Colonial » : 26$ / nuit. Hôtel calme car personne à part nous, mais rue ultra bruyante. Mauvaise isolation phonique et thermique.
Passer une seule journée à Quito était un parti pris, que nous ne regrettons pas : nous ne sommes décidément pas très grandes villes. De plus, tous ces avertissements sur la sécurité de part et d’autres (dans les guides touristiques, Isabelle de Tout Equateur, le jeune en voiture, et même des policiers dans la rue nous ont dit d’être prudent) sont pesants, même si à aucun moment nous ne nous sommes sentis en danger. Et surtout, Quito ne pèse pas lourd face aux promesses de la forêt amazonienne. Nous n’avons qu’une hâte : y être !
Sachez toutefois que le centre historique de Quito est l’un des 12 premiers sites dans le monde à avoir été inscrits au Patrimoine mondiale de l’Unesco. Si vous aimez visiter les églises et les musées, c’est un passage obligé. Il est également possible de prendre de la hauteur grâce au Téléfériqo : la vue sur la capitale et les volcans qui l’entourent vaut la peine visiblement. À une vingtaine de kilomètres se trouve La Mitad del Mundo : la ligne de partage du monde. Ici (en payant 5$), vous pourrez avoir un pied dans l’hémisphère sud, et l’autre dans l’hémisphère nord : sympa non ?!
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