Après Quito, direction l’Amazonie, appelée aussi Oriente (car elle est située sur toute la partie est du pays). Nous avons choisi de voyager en Équateur en partie parce qu’il est possible de passer quelques jours au sein de la forêt amazonienne. C’est donc avec beaucoup d’impatience et d’attentes que nous abordons cette étape.
Le trajet jusqu’en Amazonie
Mettre les pieds en Amazonie, ça se mérite !
Il est 6h30 ce lundi, lorsque nous interpellons un taxi dans les rues de Quito, pour nous amener à la gare routière de Quitumbe, au sud de la ville. Le chauffeur est un vrai pilote, qui nous dépose en 30 minutes.
Infos pratiques :
- Taxi Quito Colonial – terminal de Quitumbe : 10$.
- Au terminal de Quitumbe, il ne faut pas passer par l’entrée principale (destinée aux bus locaux ?), mais la contourner par la gauche pour accéder au terminal des bus longue distance.
Nous venons acheter nos billets pour Lago Agrio : cette ville est le point de départ des séjours dans la réserve Cuyabeno, en Amazonie. Les comptoirs de vente sont situés au 1er étage. Ils sont classés par région, puis par compagnie de transport. Il est possible de prendre la compagnie Banos, ou Putumayo. Nous choisissons cette dernière, car le départ est plus tôt (8h30).
A la porte d’embarquement, il y a peu de monde et nous sommes les seuls touristes. En effet, le trajet Quito-Lago Agrio se fait le plus souvent de nuit, afin de ne pas perdre une journée de voyage. Nous préférons voyager de jour, puis passer une bonne nuit à Lago Agrio, pour être bien reposé à notre arrivée en Amazonie et profiter pleinement sur place, sans fatigue.
Le bus arrive à 8h15, et alors que Luc dépose son sac à dos dans la soute, les agents de sécurité le prennent en photo : est-ce pour nous aider à avoir une preuve dans le cas où celui-ci serait dérobé…? Nous ne le saurons jamais, car ce ne fût pas le cas, et heureusement.
A 8h30 pile, le bus démarre et nous roulons longtemps dans Quito, qui est une ville très étendue. C’est incroyable cette urbanisation dans les montagnes et les vallées.
Sorti de la capitale, le trajet se poursuit sur une interminable route de montagne. De virage en virage, nous passerons de 2800m d’altitude (Quito) à 400m (Lago Agrio). Il faut avoir l’estomac bien accroché !
Et justement, en parlant d’estomac, il est temps de déjeuner. Le bus s’arrête dans un « restaurant » au bord de la route. Il faut faire vite pour manger : le conducteur et l’assistant sont servis les premiers, et quand ils ont fini, hop, il faut y aller ! A peine le temps d’aller faire pipi !
Infos pratiques :
- Repas: 9$ pour 2.
La route continue : la flore change petit à petit et ressemble de plus en plus à la végétation tropicale.
Nous sommes bien contents d’arriver à Lago Agrio à 17h30. Quelque peu déçus car il n’y a eu aucun contact ni échange avec les locaux, alors que nous étions les seuls touristes. Les équatoriens ne semblent pas très ouverts aux rencontres.
Infos pratiques :
- Trajet Quito – Lago Agrio : 9h de route, 13$ / personne, avec la compagnie Putumayo.
Allez, encore une toute petite étape pour aujourd’hui : rejoindre l’hôtel en taxi. Vous l’aurez compris : une journée pas vraiment intéressante, mais nécessaire.
Infos pratiques :
- Taxi pour rejoindre l’hôtel : 2$.
- Diner à l’hôtel D’Mario : 16,5$ pour 2.
- Nuit à l’hôtel Selva Real : 22$ pour une chambre double avec ventilateur et sdb. -10% avec la carte Tout Equateur, donc 20$ / nuit.
Le lendemain, mardi, réveil à 6h après une première vraie bonne nuit : le ventilateur de la chambre a bien couvert le bruit ambiant ! Nous prenons le petit déjeuner dans la chambre : fruits et gâteaux achetés la veille le long du chemin.
A 9h, quelqu’un du Guacamayo Lodge (où nous séjournerons) vient nous chercher pour nous amener à l’hôtel Magic Paradise. C’est là-bas que nous attendons les touristes ayant fait le trajet avec le bus de nuit, pour poursuivre la route avec eux.
Vers 10h, nous prenons un autre bus qui nous amène au pont Cuyabeno (« El puente ») : 2h de route lors desquelles la végétation luxuriante de l’Oriente est bien présente.
Enfin, nous embarquons sur une grande pirogue à moteur, avec quatre autres touristes, un guide (Jairo) et le capitaine du bateau (surnommé Pillow). C’est l’unique moyen de pénétrer en profondeur dans la forêt amazonienne équatorienne.
♥♥♥ Et à partir de là, la magie opère : nous naviguons 2h dans la réserve et sur la rivière Cuyabeno. Un énième trajet avant d’arriver au lodge et au coeur de l’Amazonie, mais franchement celui-ci est époustouflant et fait partie de l’aventure ! ♥♥♥
Le capitaine et le guide prennent le temps de s’arrêter et de nous donner quelques explications sur la faune et la flore. Tous deux sont originaires de la réserve et ont l’oeil bien affûté pour détecter les animaux et nous faire partager leurs connaissances du milieu.
Nous traversons deux types de végétation. Dans un premier temps, les rives sont hautes (nous sommes à la saison sèche), et les arbres ont leurs racines dans la terre. La forêt est très dense, impraticable. Dans un second temps, il s’agit de mangrove : les arbres ont maintenant les pieds dans l’eau (et nous aussi si toutefois l’idée nous prenait d’aller s’y balader).
Nous avons la chance de voir plusieurs animaux : singes laineux au gros ventre (car ils ne mangent que des aliments sucrés), singes écureuil (si petits qu’ils peuvent se faire manger par certains gros oiseaux), un oiseau potoo (ibijau) qui niche uniquement au sommet des arbres sans feuille, un king fisher, un paresseux à deux doigts (qui ne descend des arbres que pour faire ses besoins car c’est une proie facile pour les ocelots), de magnifiques papillons jaune, rouge, bleu (dont le bleu varie en fonction de la lumière), un petit anaconda, et deux perroquets en vol. Nous ne pensions pas voir autant d’animaux : nous sommes ravis !
Les averses et éclaircies nous accompagnent tout du long.
Arrivés au Guacamayo Lodge, nous mangeons du bon poisson avec des galettes de bananes, des haricots et du riz. Puis, nous avons le temps de nous reposer 1h, avant de repartir à l’aventure, au coeur de l’Amazonie.
Baignade dans la lagune et balade de nuit
En fin d’après-midi, nous embarquons à nouveau sur la pirogue, direction la « laguna grande ». Juste avant, à l’embranchement entre deux bras de rivières et la lagune, nous apercevons brièvement des dauphins roses d’eau douce (qui sont plutôt gris à vrai dire : visiblement, leur couleur dépend de l’alimentation et de l’âge). Cet endroit est propice aux poissons, dont ils se nourrissent. Contrairement aux dauphins de mer, ceux-ci sont plus calmes et sautent rarement.
Nous poursuivons à peine, et arrivons à la lagune. L’eau y est noire, à cause de la décomposition des feuilles des arbres de la mangrove, qui entoure la lagune.
♥♥♥ Sans hésiter (surtout moi), nous sautons à l’eau mesurant la chance que nous avons de nager ici, en admirant le soleil se coucher. C’est sans compter le guide qui nous informe qu’il y a des caïmans et des piranhas, mais sur les rives seulement, donc pas d’inquiétude à avoir…! Au moment de remonter sur la barque, nous éprouvons quelques difficultés… (surtout Luc) ! ♥♥♥
Le temps de se sécher, et le capitaine cherche un endroit pour faire une balade de nuit. Au Costa Rica, nous avions déjà marché de nuit dans la jungle, à la lueur de nos lampes frontales, et on doit dire que c’est une expérience assez atypique ! Nous progressons lentement, à l’affut du moindre insecte. Nous croisons le chemin de grosses blattes et sauterelles, d’une mante religieuse, d’énormes araignées des bananes, et d’une petite grenouille qu’il est apparemment rare de voir. Parfois, nous coupons nos lampes pour écouter les bruits de la jungle (un vrai plaisir !) et observer les feuilles qui brillent dans la nuit.
Nous rentrons par le même chemin et dinons au lodge, tout en discutant avec le guide et les autres touristes.
Balade dans la forêt amazonienne
Nous passons une bonne première nuit au sein de la forêt amazonienne. Etonnamment, nous ne sommes pas embêtés par les moustiques, ni pas les deux grosses blattes qui nous tiennent compagnie dans la chambre. Le confort de ce séjour dans la jungle est différent de celui à Sumatra : en Indonésie, nous avions dormi sous des abris et nous nous lavions dans les rivières. Ici nous sommes en écolodge, avec une chambre et une salle de bain (sans eau chaude le premier jour tout de même).
Pour débuter cette nouvelle journée, nous montons dans la pirogue pour un court trajet, avec Jairo (le guide) et Pillow (le capitaine).
Une fois sur la terre ferme, nous évoluons difficilement à pied dans la forêt : la végétation est dense ! Nous nous arrêtons pour observer les arbres et les plantes, et écouter les explications de Jairo (que nous ne comprenons pas toujours, malheureusement).
Comme de grands aventuriers que nous ne sommes pas, nous traversons un plan d’eau en marchant chacun notre tour sur un tronc d’arbre couché. Luc est plutôt bon équilibriste et se lance sans se poser de questions, à l’aide d’un bâton. Ce qui n’est pas mon cas (ni celui d’autres touristes, je précise) : j’ai tout le matériel photo / drone dans mon sac à dos. Si je tombe à l’eau, ça ne le fait pas du tout. Jairo vient à mon secours : il porte le sac, et m’aide à passer en me tenant la main. Il fait de même avec d’autres touristes, et nous voici tous de l’autre côté.
À partir de ce moment, il se met à pleuvoir des cordes ! Il y a des passages très boueux. Heureusement, nous sommes tous équipés de bottes et de poncho imperméables, fournis par le lodge. Nous faisons attention à ne pas glisser, et sommes attentifs aux bruits et mouvements alentours. Grace à Jairo, nous voyons un singe noir, un énorme scolopendre, une minuscule grenouille de verre, et des fourmis qui n’hésitent pas à nous sauter dessus et à nous piquer. Si si, on vous assure (et le touriste chinois qui a fait une crise d’hystérie à ce passage pourrait vous le confirmer également) : je ne sais pas comment elles ont pu faire pour atterrir sous mon tee-shirt et dans mon pantalon !
Plus loin, il y a d’ailleurs un arbre avec d’autres fourmis : les fourmis citron, consommées pour leur goût acide, proche du citron. Nous ne goutons pas, car poser notre langue à la suite des autres nous rebutent un peu, mais le touriste chinois n’hésite pas à se venger de ses piqures en en savourant quelques-unes.
Nous sommes trempés et faisons demi-tour, en repassant sur le fameux tronc d’arbre. Nous sommes un peu plus à l’aise qu’à l’aller et allons à peine plus vite : de vrais aventuriers maintenant !
Et là surprise, c’est une barque sans moteur qui nous attend. C’est à nous de ramer, et à toute vitesse s’il vous plait, car c’est le déluge et la barque se remplit d’eau ! Un bon moment de rigolade.
Malgré nos capes de pluie et nos bottes, nous arrivons à destination gorgés d’eau, jusqu’aux sous-vêtements. Ça ne va pas être facile de faire sécher tout ceci, sachant que le taux d’humidité moyen ici est de 84%…!
Comme la veille, le déjeuner est servi au lodge, puis nous avons un temps libre avant de repartir.
Balade au fil de l’eau
Vers 16h30, nous partons à nouveau avec la pirogue à moteur, à la recherche d’animaux le long de la rivière. Nous repérons plusieurs oiseaux (faucon, petit toucan, hoazin), deux paresseux (en train de paresser), de petites chauve-souris expertes en camouflage, de la même teinte que les troncs d’arbre sur lesquels elles se posent, un cormoran et des dauphins roses.
Le soleil se couchant, nous nous rendons à la même lagune qu’hier pour admirer le spectacle. Pas de baignade pour nous cette fois-ci.
Ensuite, nous restons sur le bateau et cherchons les animaux de nuit. Nous avons déjà du mal à les repérer de jour, imaginez donc dans l’obscurité ! Heureusement que Pillow et Jairo sont là. Ils nous indiquent un caïman sous un ponton (qui a élu domicile ici visiblement), deux petits boas, ainsi qu’un oiseau potoo (ibijau).
Il est maintenant temps de rentrer diner et dormir : une longue journée nous attend demain.
Découverte de la communauté Siona
Il n’est pas possible de s’aventurer seul dans la forêt amazonienne, et le seul moyen d’y accéder est de passer par une agence (Tout Equateur en ce qui nous concerne). Dans la réserve de Cuyabeno, où nous sommes, ce sont des séjours en lodge qui sont le plus souvent proposés, avec des activités prévues. Parmi celles-ci, la découverte de la communauté Siona. Le peuple amérindien des Siona vit depuis des millénaires dans la forêt équatoriale.
Globalement, nous sommes un peu réticents à l’idée d’aller dans un village « observer » les habitants, pour deux raisons : premièrement, ils ne sont pas des bêtes de foire, et deuxièmement, ces visites n’ont en général rien de spontané ni naturel, et ressemblent à des attrape-touristes. Cela dit, nous nous prêtons au jeu, en espérant se tromper et en se disant que notre argent ira en partie à ce peuple amérindien, qui doit en avoir besoin. De plus, Jairo, notre guide, est issu de cette communauté, et il nous amène donc un peu chez lui.
Comme la veille, la journée commence par un trajet en pirogue à moteur. En chemin, nous apercevons à nouveau plusieurs animaux : toucans, divers oiseaux, dauphins roses, paresseux et lézard.
Tranquillement, nous arrivons dans le village de la tribu. Il y a peu de maisons, et beaucoup d’espaces de culture. On ne peut qu’être étonné du contraste avec la densité de la végétation dans la forêt alentour : on suppose que la zone a été déboisée par les Siona pour y vivre en autonomie, et pour y cultiver du manioc et des fruits. Certaines maisons ont encore un toit en feuilles de palmier, alors que d’autres sont couvertes de tôles, plus résistantes, mais qui ont l’inconvénient de faire monter la température de l’habitat.
Nous sommes accueillis dans une petite habitation, avec un gros encas : papaye, canne à sucre, chips de manioc, bananes frites, châtaignes (ou en tout cas quelque chose qui y ressemble drôlement !). Cette hutte est en réalité la cuisine du village, très sommaire.
Lors de cette matinée, une femme du village nous montre tout le processus pour confectionner des galettes de manioc (« casabe »), denrée de base en Amazonie.
Tout d’abord, il faut déraciner un arbuste et en extraire les racines. En effet, ce sont les racines du manioc qui se consomment. Ne pas oublier de replanter une branche, qui donnera à nouveau du manioc.
Ensuite, il faut éplucher et râper les racines de manioc.
Puis, l’essorer, le presser avec une natte faite en écorce de bois, pour en extraire toute l’eau (qui est mise de côté pour cuisiner).
L’étape suivante consiste à tamiser, et enfin vient la cuisson sous forme de galette, sur une plaque en fonte posée à même le feu.
Il ne reste plus qu’à gouter maintenant : pendant que certains touristes cuisinaient les galettes de manioc, d’autres ont préparé une salade composée, que l’on étale sur la galette avant de la déguster : un régal !
Après cette entrée, nous mangeons du riz cuisiné, préparé au lodge.
Pendant ce temps, des enfants du village installent leurs bijoux faits maison sur de grandes feuilles de bananiers, afin de les vendre.
Par la suite, nous nous dirigeons vers la hutte du chaman. Celui-ci est en tenue traditionnelle, et nous explique la composition du breuvage de plantes qu’il prépare et boit pour entrer en communication avec les âmes des animaux. Il nous fait goûter la boisson qu’il donne à ses patients avant chaque cérémonie (elle a un goût de liqueur), et nous explique sa manière de procéder. Il fume des plantes, et utilise la fumée pour connaitre la gravité de la maladie : si la fumée est blanche, la maladie est sans gravité, en revanche si la fumée est noire, c’est mauvais signe. Heureusement, il ne demande à personne de venir tester : ça pourrait plomber l’ambiance…! Nous avons le droit à des démonstrations pour soulager les douleurs : le chaman étale un liquide sur la peau du malade, puis donne de légers coups de fouet avec des plantes urticantes et à épines. La pratique laisse pas mal de traces, comme nous pouvons le constater sur les touristes volontaires. Ces cérémonies ont lieu uniquement la nuit.
Finalement, notre avis est mitigé sur cette excursion. Les points positifs sont que nous n’étions pas nombreux, nous avons pris le temps et avons pu participer à la préparation des galettes de manioc. Ce ne fut pas juste un « spectacle », ni une visite éclair. Nous sommes un peu moins enthousiastes quant au chaman (personne très sympathique au demeurant), car nous n’avons pas assisté à une vraie cérémonie (mais, on ne nous a pas non plus leurré là-dessus).
Jairo surnomme ce jour « monkey day », car comme des singes nous avons mangé toute la journée !
Infos pratiques :
- Contribution de 5$ / personne pour la cuisinière et 5$/pers pour le chaman.
En fin d’après-midi, nous remontons sur la pirogue à moteur et sommes surpris de voir un animal assez gros, qui vit sur les berges. C’est un paca, qui a l’air aussi étonné que nous de nous voir ici, et fait un splendide bond dans l’eau, qui nous vaut un sursaut. Sur le trajet retour, nous cherchons (et trouvons !) le ouistiti pygmée : c’est le singe le plus petit au monde.
Nous profitons de notre dernier coucher de soleil amazonien et de ses sublimes couleurs, sur l’eau.
Après cette journée bien remplie, très ensoleillée et chaude, nous rentrons au lodge pour diner et passer notre dernière nuit en Amazonie. Le ciel est dégagé, les étoiles s’offrent à nous.
Lever de soleil et observation des oiseaux
Réveil à 5h25 ce matin, pour être à l’heure au lever du soleil sur la lagune.
♥♥♥ Comme pour les couchers de soleil, nous avons le droit à de magnifiques couleurs douces. ♥♥♥
En 10 minutes, le soleil est levé, mais nous restons sur le bateau pour observer les oiseaux. Pillow, le capitaine, en repère pas mal. Dans le même temps, Jairo nous explique que seulement 4 ou 5 types d’arbres peuvent survivre dans la lagune. En rentrant, deux dauphins roses nous font la surprise de sauter !
À 8h, le petit déjeuner est servi au lodge, puis nous terminons de préparer nos sacs, et partons vers 9h30 en bateau, pour retourner à Cuyabeno Bridge. Tout comme à l’aller, le capitaine et le guide prennent le temps de s’arrêter lorsqu’ils détectent des animaux et ce trajet fait partie de l’aventure.
Et le voyage continue…
À Cuyabeno Bridge, nous attendons durant 2h le bus. Ce mini-bus est carrément inconfortable et on se dit qu’on va avoir bien du mal à y rester 9h… Heureusement, le chauffeur nous dépose à Lago Agrio, et là-bas nous prenons une navette un peu plus confortable. Le trajet nous semble malgré tout interminable. Nous arrivons à Quito vers 23h30, et avons bien du mal à trouver un taxi pour nous déposer au même hébergement qu’il y a 5 jours.
Infos pratiques :
- Séjour de 3 nuits / 4 jours au Guacamayo Lodge, dans la réserve Cuyabeno : 260$ / personne, réservé avec Tout Equateur.
- Étant donné l’organisation, il ne s’agit pas de 4 jours complets sur place, mais en réalité d’une après-midi + 2 jours complets + une matinée (la 1ère matinée et la dernière après-midi étant consacrées aux trajets en bus).
- Attention, on parle de lodge, mais nous sommes loin des lodges de luxe comme il en existe en Afrique, lors des safaris par exemple. Le Guacamayo Lodge est un ecolodge, avec quelques cabanes en bois sur pilotis, reliées par des passerelles. Chaque cabane est dotée de plusieurs chambres au confort sommaire, mais suffisant selon nous.
- Nous y mangeons très bien et un réel effort est fait quant au respect de la nature.
- Aucun réseau, aucune connexion !
- Il est possible de séjourner à d’autres endroits : aux portes de l’Amazonie (depuis Tena, Puerto Misahualli ou Puyo), ou alors encore plus profondément dans le parc national Yasuni.
- Navette retour Lago Agrio – Quito : 25$ / personne. Nous faisons le choix de la navette, parce qu’elle a l’avantage de nous déposer dans le centre historique de Quito, contrairement au bus régulier, qui s’arrête au terminal.
Nous avons hâte d’être au lendemain et de découvrir un nouvel endroit : direction Mindo !
MINDO >>
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