3ème étape en Équateur : Mindo

Voici maintenant une semaine que nous avons posé les pieds sur le sol équatorien. Après avoir découvert la capitale Quito, puis sillonné un bout d’Amazonie, nous nous dirigeons vers Mindo.

Avant, nous passons par l’agence de location Budget, où nous avons réservé une voiture pour 6 jours, grâce au réseau ToutEquateur. Au lieu de récupérer un suv comme prévu, on nous donne un pick-up. Moins pratique s’il faut laisser les bagages dans la voiture, mais nous faisons avec.

Pour rejoindre Mindo, il faut déjà traverser Quito, et prendre une route de montagne, entourée de forêt dense. Nous roulons sur 90km environ, à l’ouest de Quito, durant 2h-2h30.

Mindo est une petite ville perchée à 1300m d’altitude, dans le nord de l’Équateur (région Pichincha). Elle est située dans une vallée, entourée de montagnes couvertes d’une forêt tropicale humide, ce qui en fait un lieu idéal pour les amoureux de la nature.

Mindo est connu pour sa biodiversité unique, avec une grande variété d’oiseaux, de papillons et de plantes. C’est un endroit parfait pour profiter de nombreuses activités de plein air, telles que la randonnée, l’observation des oiseaux, le rafting, le canyoning, et bien plus encore.

L’ambiance y est conviviale et accueillante. Tout y est plutôt facile : se repérer, se déplacer, trouver un restaurant, un hébergement, un guide.

A notre arrivée, nous déjeunons dans la rue principale, où se trouvent de multiples restaurants, puis allons déposer nos affaires à l’hébergement. C’est le week-end : il y a donc beaucoup de touristes étrangers, mais également de nombreux équatoriens qui viennent ici passer du bon temps. 

La tyrolienne

Puisque nous avons prévu pas mal d’activités sur place, nous ne perdons pas de temps et partons directement faire de la tyrolienne. Nous avions déjà testé la tyrolienne au Costa Rica, et nous avions adoré : impossible de rater ça ici ! 

Deux jeunes animateurs sympathiques nous prennent en charge, et nous sommes avec une mamie dynamique et ses deux petits-enfants. Les animateurs s’occupent de nous harnacher à chaque fois, il n’y a pas besoin de se préoccuper du côté technique : c’est rassurant.

Nous survolons la cloud forest dix fois, avec à chaque fois une petite variante : la tête en bas, en mode Superman, avec le câble secoué, à deux, etc. La petite mamie est incroyable, elle fait tout sans ciller, du coup je me sens obligée de suivre, même pour la tyrolienne tête en bas !

Certaines tyroliennes sont courtes, d’autres plus longues, mais elles sont toutes très hautes au-dessus de la cime des arbres : on bénéficie d’un paysage époustouflant.

Après ces sensations fortes, direction le restaurant et au lit ! 

La serre aux papillons

La veille dans l’après-midi, avant d’aller à la tyrolienne, nous nous sommes arrêtés à la serre aux papillons (Mariposario). La personne à l’accueil a été honnête et nous a conseillé de revenir un jour en milieu de matinée, lorsqu’il fait plus chaud, car les papillons sont plus actifs à ce moment-là. Nous y retournons donc ce matin. 

La visite commence par l’observation des cocons, oeufs et chenilles, avec des explications en anglais. Nous prenons un cocon dans notre main : nous ne le pensions pas aussi lourd ! Certains ressemblent à s’y méprendre à des feuilles sèches, et d’autres sont cerclés d’une dorure très délicate.

Nous entrons ensuite dans la serre proprement dite, où la balade est libre : la quantité et la variété de papillons y sont impressionnantes ! La serre est relativement grande et encadrée par des filets et non des vitres, ce qui nous rassure : les papillons ne sont pas enfermés dans un espace clos. 

Nous restons environ 2h et en voyons de toutes les couleurs.

Tarabita et balade des cinq cascades

Après le repas, nous prenons la voiture et filons à la Tarabita. Il n’est pas facile d’expliquer ce que c’est, tellement c’est insolite ! Il s’agit d’une nacelle métallique suspendue à un câble, tirée par un moteur de voiture, lui-même actionné par quelqu’un à l’aide de pédales (je ne sais pas si je suis très claire, je vous ai prévenu ! Avec la photo on comprend mieux.). Nous franchissons un profond ravin et survolons avec enchantement la forêt tropicale et le Rio Nambillo. La tarabita est stable et le trajet se fait de manière agréable.

De l’autre côté du versant, nous prenons le sentier des 5 cascades. La balade est très jolie, le sentier est semi aménagé, mais abimé (ce qui nous convient davantage qu’un chemin tout propret). A chaque cascade, il est possible de se baigner, ce que nous ne faisons pas : il fait trop frais.

Nous faisons rapidement l’aller-retour en 2h, car nous sommes arrivés tard et n’avons pas spécialement envie de manquer la dernière tarabita (à 17h), ni de dormir ici (bien que l’endroit nous plaise beaucoup) ! Prévoyez plus de temps, vous ne serez pas déçu.

Le soir, nous traversons le centre de Mindo et prenons des empenadas à un vendeur de rue. Ensuite, nous rentrons faire nos sacs et passer notre dernière nuit ici.

Observation des oiseaux

La veille, nous avons demandé à Tatiana, la propriétaire de Cabanas Armonia, si elle connaissait un guide pour nous amener observer les oiseaux de Mindo. Elle nous a donné les coordonnées d’Alex. Le rendez-vous est pris à 6h du matin.

Alex nous conduit dans sa voiture jusqu’au parking de la tyrolienne. Nous marchons le long du chemin et il nous indique les différents oiseaux qu’il repère. Nous nous attendions à aller en forêt ou dans une réserve, mais l’avantage de rester ici, c’est qu’on a davantage de visibilité. 

Equipés de l’appareil photo, de jumelles et d’une longue-vue, nous observons des pics, des toucans, et de petits oiseaux de différentes couleurs.

De retour à l’hébergement, on peut dire que l’activité se poursuit, puisque j’arrive à photographier quelques colibris.

Il est maintenant temps de quitter Mindo pour notre prochaine étape : le parc national Cotopaxi. 

Vous l’aurez surement compris à la lecture de cet article : Mindo est une destination que nous recommandons. Bien que plutôt touristique, nous avons apprécié le choix varié d’activités en extérieur et son bel environnement naturel. 

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